Sur l'exercice 2009, FDN avait perdu de l'argent principalement à cause
du changement de collecte SFR ⇒ Nerim. Cette année, pas d'évènements
particuliers à signaler et un exercice positif avant imputation de
quelques dettes qui ne seront jamais soldées.
Comme chaque année, les cotisations
des adhérents et la vente de service de connectivité ADSL sont la quasi
exclusive source de revenus (exclusion faite des intérêts de
placements).
Les accès ADSL ont connu une
croissance de 20% en chiffre d'affaire. Le tarif de vente à l'unité
ayant baissé suite au passage à la collecte Nerim, la croissance estimée
est de l'ordre de 35%.
Les accès RTC, quasi exclusivement
payés par des gens qui n'utilisent pas la fonction d'accès mais
uniquement les services divers associés sont en régression (~2000 €).
L'évolution des cotisations est bien
positive, ce qui est très significatif et représentatif de l'évolution
du nombre d'adhérents.
Sur les frais, le transit a été
séparé des frais divers Gitoyen et est en forte augmentation suite au
message lancé après le passage à la collecte Nerim signifiant que
celle-ci n'était plus payée à la consommation.
Les frais Gitoyen couvrent les infrastructure (hébergement du matériel, réseau, bande passante, 1/5e des frais fixes …).
Questions dans la salle sur la
raison de l'augmentation des frais gitoyen hors bande passante. Ils sont
liés à des choix faits par gitoyen (1/2 baie supplémentaire pour de
nouveaux routeurs, nouveau contrat de transit pour faire baisser les
couts récurrents). Théoriquement, les frais Gitoyen devraient baisser
l'année prochaine. Un retour, pour 2011, aux chiffres de 2009 est
plausible.
Concernant la bande passante : la consommation individuelle *et* le nombre d'abonnés ont augmenté.
Une dette s'est creusée du fait que
FDNN a soutenu des associations au cours des années précédentes (frais
d'ADSL non payés). Ce montant s'est accumulé avec le temps et a été
passé en perte cette année ce qui explique le résultat final négatif.
Sans ce passage en perte, le résultat final serait positif d'environ
1000 €.
Arnaud Luquin livre une explication
sur le pourquoi du comment on se débarrasse des dettes quand on peut se
le permettre comptablement.
Benjamin Bayart fait un point sur
les capacités d'autoinvestissement absentes actuellement (1500 € ne
sont pas suffisants, ne serait-ce que pour entretenir le parc de
matériel, sans même parler d'investissements sur de nouveaux projets).
Sylvain Vallerot fait le point sur
les sommes diverses rajoutées au bilan (formées du don ponctuel d'une
autre asso et placements bancaires sous forme de livrets).
Point sur les dettes en cours. ~6000
euros que les membres doivent (mois de décembre prélevé en janvier) et
~7000 euros qui doivent être probablement passés en perte sur l'année
2011.
Une question est posée sur les frais
financiers. Benjamin Bayart souligne que 1% de charge financière c'est
plutôt faible. Il précise qu'on va tout de même supprimer 2 des 4
comptes en banque pour réduire les frais mais ça ne représente que 150 €
d'économies sur un an.
Arnaud Luquin pose une question sur
les rejets de prélèvement. Sylvain répond qu'ils ne génèrent pas de
frais financiers supplémentaires mais créent une dette rampante dans la
compta, les échecs de prélèvements n'étant pas nécessairement
régularisés tout de suite.
Question sur les alternatives
possibles au passage en pertes & profits sur les dettes. Sylvain
Vallerot dit qu'il n'y a pas grand chose à faire. On pourrait limiter la
casse en disant aux membres « si tu paies pas, on coupe », mais ce
n'est pas dans la politique de FDN.
Point sur les dettes fournisseur. La
Quadrature du Net nous doit des sous qu'elle devrait rembourser (a
priori). Nous avons aussi un trop payé chez Cegetel, probablement dû à
une facture non reçue (donc qui existe, mais ne l'ayant pas reçue on ne
l'a pas rentrée en comptabilité, ce qui donne l'impression qu'on a payé
quelque chose qu'on ne devait pas). Le reste est surtout constitué de la
grosse facture de Nerim en décembre et payée en janvier. Le tout
(dettes clients - dettes fournisseurs) est à peu près à zéro mais les
dettes de Gitoyen et de LQDN ne seront pas nécessairement récupérables,
ou en tout cas pas immédiatement, donc on ne peut pas en attendre de la
trésorerie pour payer les dettes aux fournisseurs. On voit donc se
creuser un besoin de trésorerie.
Il y a une grosse somme sur le
compte Caisse d'Épargne à la clôture de l'exercice suite au prélèvement
de fin décembre. Total d'environ 18 k€.
Rapide explication sur l'intérêt des
amortissements. Il n'y a pas eu d'investissement cette année et pas
d'amortissement non plus. La totalité du matériel étant déjà quasiment
100% amorti. Par ailleurs comme on n'est pas asujettis à l'impôt sur les
sociétés, faire des provisions sur les amortissements pour retrancher
ces montants du résultat « imposable » ne présente pas d'intérêt
particulier.
Question sur les prévisions
comptables et les capacités d'investissements, laissant entendre que les
anticipations sont inexistantes chez FDN. Sylvain Vallerot précise que
le mode de fonctionnement par projet et par opportunisme rendent les
prévisions et les plannings difficiles. FDN ne fait pas de projets à
moyen/long terme pour le moment, d'une part à défaut de projets assez
lourds, d'autre part parce que si FDNN se lance dans un nouveau projet,
il doit obligatoirement être financièrement équilibré dès le départ
(point mort) ce qui rend un vrai business plan un peu superflu. La
difficulté se pose cependant pour trouver, au démarrage d'un projet,
l'argent nécessaire à faire des investissements pour le lancer (et on a
pas forcément envie de devoir aller le demander à une banque).
Une question est posée sur
l'opportunité d'améliorer la trésorerie en facturant les adhérents terme
à échoir et non plus terme échu + 30 jours comme actuellement. Benjamin
Bayart précise que le problème vient surtout de l'engagement par
bimestre avec Nerim et que modifier tout ça risque de créer plus
d'ennuis qu'autre chose.
En conclusion, la trésorerie est
bonne, les capacités d'investissement sont très limitées mais
l'association ne perd pas d'argent.